Kasia (00:00.238)
Pour moi, c'est un privilège de se donner un objectif, de se donner un cap et de décider de réaliser un désir. Et je trouve que c'est encore plus un privilège immense de travailler à son compte, de décider « je veux réaliser ce chiffre d'affaires, j'aimerais bien créer ceci ou cela ». Je trouve ça magique. Vous écoutez Bien à mon compte, le podcast business et bien-être pour les indépendants qui veulent transformer leur activité en une source de revenus réguliers, d'impact et d'épanouissement. Je m'appelle Cassia, je suis à mon compte depuis 2009.
et je suis bien placée pour savoir qu'être indépendant, c'est une aventure passionnante. Mais parfois, c'est aussi se sentir seul face à des défis complexes. Trouver des clients, jongler entre les projets pro et la vie perso, ou encore traverser des périodes de doute et de creux, surtout quand on est hyper sensible et cérébrale comme moi. Dans ce podcast, je partage des stratégies concrètes pour se faire connaître et signer plus de clients, des outils pour calmer les ruminations et les montagnes russes émotionnelles, ainsi que des interviews d'indépendants inspirants qui montrent les mille une façons de s'épanouir à son compte.
Alors si tu veux plus de clients, plus de plaisir et plus de sécurité dans ton activité indépendante, écoute l'épisode d'aujourd'hui.
Kasia (01:07.118)
Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de Bien à mon compte. Aujourd'hui, on va parler de stratégies, notamment de stratégies d'objectifs et de définition d'objectifs en début d'année. Alors autant je déteste le 31 décembre, qui est une journée qui m'angoisse terriblement, qui fait monter en moi mes angoisses de mort, je vois la fin partout. Autant le 1er janvier, j'adore, je sens une nouvelle énergie s'emparer de moi, je vois le monde différemment et ça me donne envie de prendre des décisions pour l'avenir. Donc je comprends totalement cette effervescence du début d'année.
ce moment où tout semble possible. Quand on est à son compte, je trouve ça particulièrement important de se poser un moment en janvier, en septembre ou en n'importe quelle autre période pour regarder un petit peu les mois qui s'annoncent et pour prendre des décisions. Alors je sais que sur la question des objectifs, il y a un petit peu deux familles qui s'opposent. D'un côté, ceux qui sont à fond pour et de l'autre côté, ceux qui sont allergiques aux objectifs. Et entre les deux, il y a une espèce de majorité silencieuse qui, selon les années, va se placer dans un camp ou dans un autre. Personnellement, je fais plutôt partie du premier camp.
mais je peux très bien entendre le discours inverse qui est, il en a marre des objectifs. Toute notre vie est organisée en fonction de la performance, on nous demande d'être toujours au top, pourquoi est-ce qu'en plus de cela, on devrait se challenger, se dépasser à chaque début d'année, franchement, il en a marre. Surtout que quand on regarde, la plupart de ces objectifs et de ces résolutions sont abandonnés très vite. Alors j'entends tout à fait ce discours entre nous, aucun problème, mais pour moi, il y a une différence entre objectif et performance.
On peut se donner un objectif après tout qui n'est pas nécessairement impossible, difficile ou totalement déconnecté de notre réalité. Moi j'avoue je fais partie des personnes qui se donnent des objectifs et qui aiment ça, tout simplement parce que ça me structure énormément. Sinon ma pensée elle part dans tous les sens, mes actions aussi. Pour moi vraiment se donner un objectif c'est un petit peu comme paramétrer son GPS quand on monte dans la voiture. Je décide à peu près où j'ai envie d'aller. Et un objectif ce n'est rien de plus qu'une décision qu'on prend. C'est peut-être dans les décisions qu'on prend que s'exprime notre libre arbitre, notre personnalité authentique.
c'est-à-dire qui nous avons envie d'être plutôt que cet ensemble d'automatismes, de conditionnements ou d'expériences passées que nous répétons sans cesse. Pour être honnête, je crois que je rate la plupart de mes objectifs. C'est à se demander mais pourquoi tu perséverses ? Je dis ça parce que je me donne un délai par exemple. Je vais me dire je veux faire ça en une heure ou je vais réaliser ça dans les trois mois ou dans un an je vais avoir ceci ou cela et très souvent ça n'arrive pas dans ces délais-là.
Kasia (03:23.566)
pour des facteurs indépendants de ma volonté ou totalement dépendant de ma volonté, de type j'ai procrastiné, j'ai pas fait les choses dans les temps et du coup ça ne s'est pas produit. Et deux choses peuvent être vraies à la fois. La plupart des choses que je décide, la plupart des choses que je désire, se réalisent. Alors comment est-ce possible ? Alors déjà parce que je suis obstinée, mais aussi parce que le fait de rater mon objectif ça ne veut pas dire que mon désir a disparu. J'ai toujours envie de ce dont j'ai envie. C'est juste que je ne l'ai pas atteint dans les délais que je me suis fixé d'ailleurs de façon totalement arbitraire très souvent.
En fait, si je rate, je recommence tout simplement. Je ne me dis pas que je suis nulle, je ne me dis pas que j'y arriverai jamais, je ne me dis pas que c'était débile d'essayer. Je me dis juste, bon, ça ne pas fait cette fois et je recommence. Alors, sur toi, j'ai quand même un critique intérieur qui est assez zélée et qui intervient dans pas mal de domaines de ma vie. Mais bizarrement, sur ce point-là, il me fiche la paix. J'ai l'intuition que parmi les personnes qui ne veulent plus se donner d'objectif, il y a quand même des personnes ambitieuses qui aspirent à un idéal d'excellence, de performance et de développement, en fait.
dans tous les sens du terme, mais qui ont du mal à gérer l'échec. Et si c'est ton cas ? Il a des choses que tu désirais ardemment et qui ne sont pas arrivées. Si tu t'es donné à fond pour obtenir quelque chose et tu ne l'as pas eu. J'entends et je comprends ta déception et ta souffrance. Et en même temps, rien que le fait que tu étendais ta chance, que tu aies essayé, c'est déjà magique et incroyable. Pour moi, c'est un privilège de se donner un objectif, de se donner un cap et de décider de réaliser un désir. Et je trouve que c'est encore plus un privilège immense de travailler à son compte.
de décider je veux réaliser ce chiffre d'affaires, j'aimerais bien créer ceci ou cela, je trouve ça magique. Mais bon, je m'égare un petit peu en considération philosophique. Revenons à nos moutons. Dans cet épisode, je vais partager avec toi mon processus personnel pour définir des objectifs de travail. On considère cet épisode comme une session de coaching stratégique à l'issue duquel tu auras en tête non seulement tes objectifs de l'année, mais aussi un plan d'action pour les réaliser. Parce que c'est ça au final qui est important. Ce n'est pas juste de se donner un cap, mais de définir aussi des points d'étapes et un chemin pour y arriver.
Laisse-moi te dire la véritable raison pour laquelle la majorité des objectifs échouent. C'est tout simplement parce que, au bout de deux, trois semaines, on se laisse déconcentrer par autre chose. Il se passe la vie, il se passe une galère, il se passe quelque chose d'extérieur à notre volonté qui se produit et qui accapare notre attention et du coup, on zappe, on zappe tout simplement nos objectifs. Je crois que je ne connais personne autour de moi qui ne me dit pas à quel point ses capacités de concentration ont baissé au cours des cinq à dix dernières années. C'est assez flippant d'ailleurs, mais ce pas le sujet du podcast. C'est juste l'histoire de contextualiser de quoi on parle.
Kasia (05:49.134)
On a du mal à rester focus sur une page de texte ardu de plus de trois pages. Alors, rester focus sur un objectif pendant un an, je ne te dis même pas. Et aussi, tout simplement, on a des nouvelles idées et tout d'un coup, notre cap change. Donc, c'est difficile de rester entre guillemets fidèle aux objectifs qu'on s'est donné un mois d'hiver, en plein janvier, alors qu'on était un peu déprimé après le nouvel an. L'autre raison pour laquelle autant d'objectifs échouent, c'est aussi à cause de la façon dont on les définit. Ce que j'ai remarqué en m'observant, mais aussi en observant mes camarades entrepreneurs et en coachant des designs de clients,
c'est qu'on se donne beaucoup d'objectifs depuis notre égo, depuis nos incertitudes, depuis nos angoisses et depuis notre besoin de validation. Parce qu'on a des choses qu'on veut se prouver. Quand quelqu'un me dit « tu peux pas y arriver », je te dis « si, si, je vais y arriver juste pour te prouver que t'as tort ». J'ai bien conscience que ces pensées viennent de l'égo, ça ne vient pas d'un esprit stratégique, ça ne vient pas de ce qui est bienveillant et ce qui me ferait du bien, mais tout simplement du désir d'avoir raison. Et pour ajouter à ça, on se donne aussi des objectifs de réparation. Par exemple, j'en ai tellement bavé que là, il faut que je fasse un super chiffre pour me dire que ça en valait la peine.
sinon je vais être dégoûté. C'est pas qu'en soi c'est mauvais, faut pas faire ça, c'est juste que les objectifs qu'on se fixe depuis cet espace d'égo, d'émotion, sont volatils. Parce que notre motivation repose sur un besoin émotionnel et nos émotions, au cas où tu n'es pas remarqué, fluctuent tout le temps. Un jour tu te « j'y arriverai jamais, c'est mort, je vais arrêter » et littéralement deux heures plus tard, t'es en train de bosser prédétiquement à ton ordinateur parce que tu t'es remotivé, t'as eu une vision et que t'as envie de réaliser. Voilà le quotidien d'un indépendant hypersensible.
Et l'approche que je te propose dans cet épisode est ancrée dans quelque chose de plus stable que tes humeurs changeantes ou ton ego à la merci de la validation extérieure. Il s'agit de tes aspirations long terme, tes compétences et capacités à un instant T, et aussi tes ressources, notamment ton énergie. Par exemple, j'ai une cliente qui est en transition professionnelle et elle s'est donnée pour l'année un objectif de arriver à faire 1200 euros net par mois avec son cabinet. Elle aurait très bien pu se dire, il faut qu'avant la fin de l'année ou avant la fin de mon contrat, j'ai remplacé mon salaire avec mon activité indépendante.
mais elle choisi de ne pas le faire. que son travail salarié lui prend déjà du temps, parce qu'elle termine une formation, parce qu'elle est mère de quatre enfants. Pour certains, 1 200€ net par mois, c'est pas sexy. Mais pour ma cliente, ce serait valider la pertinence de son positionnement. Et si elle arrive à faire ça sur un jour et demi par semaine, il y a des chances qu'en étant à plein temps, ça se passe encore mieux. En fait, dans la vie, il a des saisons. Il y a des saisons de construction, de création, d'effervescence et des saisons de succès.
Kasia (08:09.838)
Et il y a aussi des saisons entre guillemets de lose où il se passe rien, où on galère, où on a l'impression de régresser. Parfois on le subit, parfois on le décide, mais dans tous les cas, quand on reconnaît ça, on arrête de se battre contre des moules à invents. Qu'est-ce qui se passe en session stratégique avec mes clientes quand on parle des objectifs de l'année ? La première chose qu'on fait, on va définir la tonalité de l'année. Dans quel type d'année on se trouve ? Par exemple, il a des années de croissance agressive.
On a beaucoup de disponibilité, beaucoup d'énergie, beaucoup de désir. se dit c'est l'année où ça va exploser, où j'ai envie de faire plein de trucs, où j'ai envie de me donner à fond. Et puis à l'opposé, il aussi des années de maintenance où notre énergie est très faible. Ou alors on a des sujets dans notre vie perso comme un déménagement, une grossesse, un deuil, une maladie. Des choses qui, qu'on le veuille ou non, vont empiéter sur notre quotidien professionnel. Et on peut se dire ok, ce ne pas une année d'expansion, ce sera une année où on va essayer de se maintenir à flot, voire de ne pas trop régresser.
Au passage, si tu es à ton compte depuis plus de cinq ans, tu t'es sûrement rendu compte qu'il a des cycles, il a des cycles fast, il y a des cycles un peu moins fast, des périodes difficiles, des périodes profitables. Et en fait, ça aussi, la vie de l'entrepreneuriat, n'est pas qu'une croissance continue. Donc, sache que c'est OK d'avoir un chiffre d'affaires qui fluctue d'année en année. J'avoue, la première fois que ça m'arrivait de faire un chiffre inférieur, j'étais un peu en panique. Bon, est-ce c'est fini ? Est-ce que ça va se casser la gueule ? Est-ce qu'il que cherche un job ?
C'est là que de discuter avec d'autres entrepreneurs, d'échanger, des expériences et de parler d'argent de façon concrète, ça met les choses en perspective. On se dit, OK, il a pas que moi et le business fluctue. Personne n'est à l'abri en fait. Tout ça pour dire que toutes les années ne vont pas être des années de croissance expansionnelle. Parfois, va y avoir une croissance tranquille, voire ce sera une année de consolidation. Et donc, la première question que je pose à mes clients, c'est, on est dans quelle tonalité ? Evidemment, personne n'a de boule de cristal. On ne pas toujours à quoi va ressembler l'année en cours.
Mais bon, on peut quand même sentir les choses. On peut déjà sentir notre propre investissement. On peut voir si on est disponible ou si au contraire, il a des choses perso qui prennent beaucoup de place, qui doivent être gérées. Donc déjà, tu évalues ta disponibilité. Ensuite, tu peux évaluer ton niveau d'énergie. Si je prends mon exemple, il a deux ans, j'étais dans une courbe d'ascension assez agressive dans mon activité de coach. Et puis, j'ai eu un accident suivi d'une chirurgie et d'une longue convalescence et de beaucoup de kinés qui a un petit peu reparamétré mes objectifs et mon énergie.
Kasia (10:30.478)
Et à cette période-là, j'ai rencontré quelqu'un, j'ai déménagé. Donc il s'est passé beaucoup de choses en deux ans qui ont pris mon énergie, mon attention. Alors j'ai quand travaillé pendant cette période, mais plus en mode maintenance. Je n'ai pas lancé de gros projets. Et même les projets que j'ai lancés, finalement, j'ai pas vraiment eu l'occasion encore de les exploiter. Par exemple, j'ai transformé ma société en organisme de formation, mais en un an et demi, j'ai dû faire trois formations. Et je suis OK avec ça, parce que je n'avais pas forcément l'esprit à créer à ce moment-là.
Voilà quelques questions à te poser en amont de la définition de tes objectifs. Quelle est la coloration de l'année qui s'annonce pour moi ? Est-ce que c'est une année de croissance, d'expansion ? Est-ce que c'est une année de consolidation ? Est-ce que c'est une année plutôt de maintenance ? Une fois qu'on a planté le décor, on va passer à la définition des objectifs. Il en a quatre. Le premier, c'est l'objectif de revenu. Combien d'argent j'ai envie de générer cette année avec mon activité ? Et c'est là qu'en fonction de l'année dans laquelle tu trouves, cet objectif de revenu peut être plus ou moins agressif.
ça peut être 25 % de plus que l'an dernier, ça peut être 100 % de plus que l'an dernier ou peut-être juste la même chose que l'an dernier. Parfois on fait des très bonnes années, dû à des circonstances un petit peu exceptionnelles. Parfois on sait déjà en janvier que l'année suivante on ne pas pouvoir refaire le même chiffre parce que je ne pas, on a perdu un gros client ou parce que tel ou tel contrat se termine. Et donc l'objectif ça pourrait être juste de renouveler ou d'essayer de ne pas descendre trop en dessous. Admettons que ton objectif c'est 60 000 euros de revenus dans l'année.
Le revenu, c'est ce qui va te rester une fois que tu auras déduit tes charges, tes taxes et tout tes frais. Le chiffre d'affaires, c'est ce que tu dois encaisser concrètement pour réaliser ce revenu. fonction de ton statut administratif, ce chiffre d'affaires peut être différent. Par exemple, pour faire 70 000 € de revenus en SASU, il faut générer plus de 100 000 € de chiffre d'affaires. Si tu es en micro-entreprise, il faut à peu près 70-10, ce qui te fait arriver au taquet du statut. Donc tu vois, entre 77 et 110, on n'est pas dans le même ordre de secondaire. Et ensuite, on va faire une ventilation par offre.
Qu'est-ce que tu vas vendre ? À combien d'unités ? À quel prix ? À combien de personnes ? Pour réaliser ce chiffre d'affaires. Moi en tant que business coach, ce que je voudrais voir dans cette ventilation, c'est des ratios. Par exemple, à peu près la moitié de mon chiffre d'affaires, ça va être du « business ». Ça va être des clients à qui j'ai déjà travaillé ou ça va être des offres que j'ai déjà vendues, que je sais vendre, pour lesquelles j'ai déjà une base de clients. Ensuite, exemple, 20-30 % de mon chiffre d'affaires, ça va être des offres secondaires, des choses que j'ai vendues ponctuellement mais pas suffisamment, mais où il a une opportunité et donc je peux augmenter mon effort commercial là-dessus.
Kasia (12:52.43)
Et ce qui reste, c'est-à-dire 10 ou 20 % en fonction de tes ratios, ça pourrait être une troisième offre ou une nouvelle offre que tu veux créer, que tu veux tenter. Il est préférable que justement la base de ton chiffre d'affaires, la base de cette ventilation, ce soit quelque chose que tu sais déjà vendre et que ce que tu comptes lancer, les nouveaux projets, tu ne te mets pas la pression de faire la moitié de ton chiffre d'affaires avec. Avec certains clients, j'ai une ventilation 70-30, avec d'autres, c'était 50-20-30 et quelquefois, c'est 40-40-20.
Notre objectif de revenu va informer notre stratégie commerciale, c'est-à-dire ce qu'on va vendre et à qui. À partir de ça, on va maintenant définir le deuxième objectif, qui l'objectif de création. La question que soutend l'objectif de création, c'est qu'est-ce qui doit être créé cette année pour que je réalise ce chiffre d'affaires ? Une création, par exemple, ça être un partenariat. Avec qui il faudrait que je travaille pour réaliser ce chiffre ? Quelles compétences il faudrait que j'apprenne ? Ou quel matériel il faudrait que j'achète ? Ce que tu peux créer aussi, c'est tout simplement un site web, une plaquette avec tes services.
Le troisième objectif qu'on se donne, c'est un objectif de changement ou d'élimination. Qu'est-ce qui doit être modifié, amélioré ou éliminé pour mieux fonctionner, pour m'aider à atteindre cet objectif de revenu ? Ça peut être de revoir un positionnement ou de revoir une grille tarifaire. Ça peut être d'améliorer son processus de vente. Ou ça peut être aussi de changer son mindset, d'éliminer certaines croyances ou de se débarrasser de certaines peurs comme la peur de vendre, la peur de parler de soi, la peur de se mettre en avant.
Donc là, ça nous fait trois objectifs. Un objectif de revenu avec une ventilation précise par offre. Un objectif de création qui va aider à générer ce revenu. Un objectif de changement qui va fluidifier un petit peu les processus et enlever les obstacles à la réalisation de l'objectif. Et il a un dernier objectif et c'est l'objectif de self-care. Quel moyen dois-je mettre en place pour maintenir mon équilibre à la fois énergétique, mental, émotionnel et éviter l'épuisement, éviter le découragement, éviter l'arrêt de l'activité ? Ça peut être de planifier des vacances.
Ça peut être d'organiser sa semaine de façon à se laisser des jours de repos ou des activités plaisir. Moi depuis cette année, je fais du dessin de la peinture et j'avoue ça me fait un bien fou de ne pas du tout penser à mon business. Pour moi l'objectif de self care, est indissociable de l'objectif de revenu. Parce qu'en fait si tu ne prends pas soin de toi, comment tu veux atteindre tes objectifs ? On ne pas gravir une montagne en tongue. Il faut s'équiper, il faut se nourrir, il faut faire des pauses. Et ce n'est pas un sprint, on se donne une année pour y arriver.
Kasia (15:15.406)
J'attire ton attention sur une forme particulière de self-care qui est la façon dont tu te parles. Si tu te parles mal, si tu te critiques constamment, si tu attires sans cesse ton attention sur ce qui ne va pas, sur ce que tu fais mal, je ne dis pas que c'est facile, mais c'est aussi à ça que sert le coating. C'est d'apprivoiser le critique intérieur, de le remettre à sa place quand il le faut et parfois même de le museler. On pense que cette voix critique, c'est celle qui nous fait avancer, que c'est celle qui nous fait nous lever du lit et réaliser des choses. N'a peur que sans elle, on ne fasse plus rien.
qu'on ne soit plus fonctionnels, qu'on ne fasse plus rien d'intéressant. Mais l'ironie c'est que c'est le contraire. Tout ce que tu as créé dans ta vie, tout ce dont tu es fier, tu l'as fait en dépit de cette voix. Cette voix n'a pas vocation à te motiver. Son job c'est juste d'attirer ton attention sur quelque chose, c'est pas de te harceler au quotidien. Ce qui va te motiver et t'aider à avancer c'est justement de croire en toi, de croire que c'est possible et ça passe par mieux te parler. Donc si je récapitule tout le processus, au début on détermine la coloration d'année. Est-ce que ça va être une année d'expansion
Est-ce ça va être une année de consolidation ? Est-ce ça va être une année de maintenance ? Et ensuite, on détermine ces quatre objectifs. Un objectif de revenu qui appelle un objectif de chiffre d'affaires, un objectif de création, un objectif de changement et un objectif de self-care. Ces quatre objectifs, finalement, ils forment comme les quatre piliers d'une table. Tu vois, en te posant une heure pour dérouler ces quatre objectifs, tu vas avoir un plan général de l'année qui va se dessiner avec des points d'étapes, avec des projets clés.
Tu ne vas plus errer et te demander où est-ce que tu vas, qu'est-ce qu'il faut que je fasse. Tu vas procéder de façon très structurée. Pour t'aider à te tenir à cette feuille de route, je te conseille de l'imprimer ou de l'illustrer avec des images très fortes que tu vas pouvoir accrocher sur ton bureau, imprimer ou mettre en fond d'écran. Si tu arrives à rester focus sur cette liste, à ne pas te laisser distraire par d'autres idées, d'autres projets ou par tes émotions qui vont et qui viennent, y a de fortes chances que...
même si tu ne réalises pas à 100 % cette feuille de route, tu sois quand même à 80 % dans le vert. C'est tout pour moi pour aujourd'hui. Je te souhaite une excellente semaine, bonne session stratégique et si tu as trouvé cet épisode intéressant, laisse un petit commentaire en bas de cet épisode, mets 5 étoiles à ce podcast ou partage-le avec quelqu'un qui travaille à son compte également et qui pourrait s'en inspirer. Je te souhaite une bonne session stratégie, une bonne semaine et à bientôt.
Kasia (17:37.134)
Pour encore plus de coaching, business et bien-être, abonne-toi à ma newsletter sur www.bienamoncont.com slash podcast. C'est là que je partage des stratégies et des ressources exclusives pour t'aider à prospérer. Et si tu veux aller encore plus loin et mettre ces stratégies en application, découvre Glow Up, mon programme d'accompagnement individuel, où on travaillera ensemble pour poser ou consolider les bases d'un business aligné, épanouissant et surtout rentable. Toutes les infos sont sur mon site www.bienamoncont.com
Je te dis à très bientôt pour un nouvel épisode et d'ici là, prends bien soin de toi et de ton business.