Kasia (00:00.239)
On va être honnête, quand tu te lances, tu ne pas encore très bien vendre, tu ne sais pas vraiment parler de ton offre et tu n'as pas accès à une audience méga vaste parce que tu ne sais pas encore qui sont tes clients. Ce serait te tirer une balle dans le pied que de te lancer sur le marché avec une offre générique qui s'adresse à tout le monde où tu vends ton temps, ton temps de service plutôt qu'un résultat, à quelques dizaines d'euros. Ça, c'est vraiment la formule pour rester précaire très longtemps. Vous écoutez bien à mon compte.
Le podcast Business et Bien-être pour les indépendants qui veulent transformer leur activité en une source de revenus réguliers, d'impact et d'épanouissement. Je m'appelle Kasia, je suis à mon compte depuis 2009 et je suis bien placée pour savoir qu'être indépendant, c'est une aventure passionnante. Mais parfois, c'est aussi se sentir seul face à des défis complexes. des clients, jongler entre les projets pro et la vie perso, ou encore traverser des périodes de doute et de creux, surtout quand on est hyper sensible et cérébral comme moi.
Dans ce podcast, je partage des stratégies concrètes pour se faire connaître et signer plus de clients, des outils pour calmer les ruminations et les montagnes russes émotionnelles, ainsi que des interviews d'indépendants inspirants qui montrent les mille une façons de s'épanouir à son compte. Alors si tu veux plus de clients, plus de plaisir et plus de sécurité dans ton activité indépendante, écoute l'épisode d'aujourd'hui.
Kasia (01:20.686)
L'entreprenariat est en train de devenir un véritable phénomène de société. Aujourd'hui, près de 13 % des actifs français travaillent à leur compte, et ce chiffre est en hausse constante. Cette tendance est particulièrement marquée chez les jeunes générations qui, dès leur sortie d'école, envisagent l'indépendance comme une voie professionnelle naturelle. J'avoue que ça a été mon cas quand, en 2009, j'ai été diplômée de sciences-photo et je me suis immédiatement lancée dans l'entreprenariat.
Mais ce n'est pas un phénomène qui touche uniquement les jeunes diplômés, puisque plus de 50 % des indépendants ont plus de 45 ans. C'est quand même assez intéressant. Aujourd'hui, s'il est aussi facile de se lancer, c'est en grande partie grâce à la création du statut de la micro-entreprise en 2008. Ce statut a été conçu pour alléger la charge administrative et fiscale, rendant l'entrepreneuriat beaucoup plus accessible. D'ailleurs, ça marche puisque 63 % des nouvelles entreprises sont aujourd'hui des micro-entreprises.
Ceci dit, à la base, ce statut a été créé pour les salariés souhaitant avoir une activité complémentaire, pas forcément pour des entrepreneurs qui souhaitent travailler à leur compte à plein temps. Si toi aussi le désir de te mettre à ton compte te titille, si tu y penses régulièrement, si tu as envie d'être maître de ton emploi du temps, de tes missions et ne pas avoir de revenu plafonné, cet épisode est pour toi. Je vais te dire par quoi il faut que tu commences, sont les toutes premières actions à poser si tu veux te lancer et si tu veux en vivre. Ça, c'est important.
Parce que tu peux avoir envie d'être à ton compte, mais pas forcément d'en faire une activité à plein temps. Ce que je vais te présenter aujourd'hui, c'est un processus assez cadré, mais je sais très bien, pour l'avoir vécu, que se lancer c'est aussi un processus qui est extrêmement émotionnel. On prend beaucoup beaucoup de décisions sous l'effet de l'enthousiasme, de l'excitation, de créer quelque chose, de l'impatience aussi de voir son projet prendre forme. Et puis il y aussi les peurs, l'indécision, un certain perfectionnisme, pour ne pas dire un certain entêtement.
à faire les choses d'une certaine façon, parce qu'on est convaincu que c'est la bonne voie, qu'on a raison, et ça peut brouiller un petit peu notre jugement pendant un temps. Donc je comprends parfaitement. Moi aussi quand je me suis lancée, j'étais bille en tête sur certaines idées que j'avais à l'époque. Mais si je devais voyager dans le passé et revenir vers mon moi d'il y a 15 ans, voici ce que je lui dirais. D'ailleurs toi-même, si tu écoutes cet épisode et que tu te rends compte que peut-être tu as déjà fait certaines étapes, mais dans le désordre ou que tu en as sauté une,
Kasia (03:40.942)
que tu t'es peut-être lancé un peu à l'aveugle et que tu es déjà plus ou moins au milieu du guet en te disant « mince, j'aurais peut-être dû faire autrement », rassure-toi, il n'est jamais trop tard pour ajuster. C'est ça qui est génial avec l'entreprenariat. Surtout quand tu es solo, tu as zéro investissement externe, tu n'as pas une grosse structure à soutenir, tu peux pivoter très facilement à n'importe quel moment. Quand on se lance, on a tendance à mettre toute son énergie sur des éléments qui finalement ne sont pas prioritaires, comme de créer un site web.
en trouvant un nom de domaine ou un nom de marque qui sonne bien, en imaginant un logo ou une identité visuelle. Ce n'est pas que ces étapes soient inutiles, puisqu'on va y passer tôt ou tard, mais elles sont prématurées à ce stade. Je vais te donner un exemple concret. Je travaille actuellement avec une cliente qui est sophrologue. Elle vient tout juste de se lancer et elle m'a contacté en même temps qu'elle finissait de travailler avec une designer qui lui a fait une identité visuelle. Alors, l'identité visuelle, est top. C'est pro, son site web est soigné.
Le problème, c'est qu'on est en train de tout refaire. On est en train de refaire tout le texte, toute la navigation. Pourquoi ? Parce que son business a changé de direction. L'hypothèse de départ sur laquelle elle est partie, c'est pas celle avec laquelle elle continue. Parfois, il suffit de signer un client qui va complètement revoir ta stratégie business. Par exemple, quand j'étais photographe, j'ai transitionné un peu organiquement vers la vidéo et la production de contenu. Au début, j'avais un profil assez généraliste. Puis à un moment, j'ai signé un ou deux contrats, mais c'était sur de la production de contenu de formation.
Et je me suis dit, je vais faire que ça. C'est un peu radical, mais j'ai décidé d'axer tous mes efforts de développement et de vente uniquement sur ce message. Je vendais des formations vidéo. Donc si tu te lances, ne perds pas trop de temps à figer ton image de marque, alors que tu ne sais même pas encore dans quelle direction ton business va aller. Et par quoi commencer en fait ? C'est par te poser trois questions. Elles sont hyper importantes parce que toute ta stratégie va découler de là. La première question, si ton objectif c'est de vivre
de ton activité indépendante, c'est de mettre un chiffre sur combien il faut que tu génères de chiffre d'affaires chaque année. Ça paraît un petit peu logique, mais tu serais étonné le nombre d'indépendants qui sautent cette étape, qui vont directement à la case « je commence à vendre des choses et puis je vois où ça me mène ». Petite précision de vocabulaire, ton chiffre d'affaires, ce n'est pas la même chose que ton revenu. Ton revenu, c'est ce que tu vas toucher une fois que tu as déduit tes charges, tes taxes, dont la TVA ou pas, mais aussi tes impôts sur la société et sur le revenu.
Kasia (06:10.548)
Partons déjà du revenu que tu dois générer et que tu vas calculer sur la base peut-être de ton salaire actuel ou d'un moment dans le temps où tu avais une situation qui te convenait en termes financiers. Tu étais à l'équilibre, tu arrivais à payer tes charges mais aussi à mettre de côté et à éponger les imprévus qui, la seule chose qui est prévisible avec les imprévus c'est qu'ils continuent de se manifester y compris au moment où on s'y attend le moins. Donc il s'agit pas de chiffrer pour être ricrac et pour rentrer à peine dans ses frais.
Il s'agit vraiment de se donner un objectif qui couvre vraiment le quotidien, les extras, les frais de fonctionnement. Parce que le fait d'avoir un business, a un coût. faut que tu payes tes logiciels, ton site web, tes prestataires, peut-être tes accompagnements. Selon le statut fiscal que tu vas choisir, le chiffre d'affaires à générer va être différent. Donc si tu es en micro-entreprise, tu devras générer environ 45 000, 47 000 euros de chiffre d'affaires. En URL, il faudra viser plutôt les 60 000 euros.
et en SASU on est pas loin des 75 000 € de chiffre d'affaires. Donc tu vois, rien que le choix de ton statut fiscal impacte énormément tes objectifs financiers. Maintenant tu peux te demander quel l'intérêt de se mettre en SASU si je suis taxé autant alors qu'en micro-entreprise je n'ai besoin entre guillemets de faire que 45 000 pour avoir à peu près le même résultat. Et bien très cher. Très honnêtement si tu hésites, il faudrait en parler avec un comptable puisque je ne suis pas expert comptable donc je ne peux pas te donner un avis tranché.
Je peux te donner quelques indications en tant que business coach. La micro entreprise, c'est super pour se lancer, mais ce n'est pas forcément le statut sur lequel tu veux rester. Plus de 2-3 ans, grand max. Ce pas le meilleur statut pour cotiser pour ta retraite. C'est aussi un statut où tu ne peux rien déduire. Donc si tu fais des investissements, par exemple de formation, de matériel, ou même au quotidien, si tu payes un bureau, tu n'as pas pouvoir les déduire de tes frais. L'avantage quand tu es en stasu,
qui est la raison pour laquelle j'ai choisi ce statut quand j'ai explosé le plafond de ma micro en 2018, c'est que d'une, en sazu, tu peux te salarier. donc, même si tu paies des charges beaucoup plus élevées, tu te verses un salaire et tu cotises au régime général. Tu n'as pas droit au chômage, mais tu es dans la sécurité sociale générale avec aussi le taux cotisation au retraite général. Et j'avoue qu'après plusieurs années de micro-entreprise, j'avais envie d'équilibrer, de payer un peu et de préparer un peu l'avenir. Autre avantage, c'est que tu peux bien sûr déduire tes frais.
Kasia (08:31.271)
Mais aussi, tu peux te payer en dividende. Par exemple, peux tout à fait utiliser tes indemnités chômage d'un côté, si tu as droit au chômage, encaisser sur ta SASU et te payer une fois par an en dividende avec 30 % d'abattement. Et entre les deux, il y a le régime de l'URL ou de l'entreprise individuelle. Tu es toujours au régime social des indépendants. C'est plus facile de sortir de l'argent en URL qu'en SASU par rapport au taux de charges que tu payes. Et tu peux tout à fait déduire tes dépenses de matériel, de local ou de formation.
Si tu hésites, mieux c'est que tu prennes rendez-vous avec un expert comptable, mais c'est aussi possible de commencer sur une structure comme la micro-entreprise et de basculer au bout d'un an ou au bout de deux ans vers une autre. Donc il pas que ce soit un point bloquant non plus dans la création de ton activité. Si on revient à nos moutons, quand tu te lances à ton compte et que ton objectif c'est d'en faire une source de revenu à l'année à plein temps, il faut vraiment que tu en tête le chiffre d'affaires que tu dois générer.
Attention, quand je dis objectif de chiffre d'affaires, ça ne veut pas dire que c'est l'objectif de la première année. D'ailleurs, entre nous, je te recommande vivement d'avoir une autre source de revenus la première année de ta création d'entreprise. Je te déconseille de partir la fleur au fusil en mode « quand on n'a rien, on n'a rien à perdre » façon Jack Dawson dans Titanic. C'est la meilleure façon de te coller une pression financière de dingue qui risque surtout de te paralyser. Alors, assure-toi, tu vas gagner de l'argent la première année, mais ce ne sera peut-être pas à 60 000 euros.
Ce sera une fraction de ce chiffre. Ce qui nous intéresse, c'est est-ce que tu es sur la bonne voie ? On aurait envie de sauter directement à la question, OK, du coup, qu'est-ce que je vais vendre ? Mais attention, avant de décider ce que tu vas vendre, choisis d'abord, c'est la deuxième question, avec qui tu veux travailler. Ou plutôt, une autre façon de formuler la question, c'est avec qui te sens-tu le plus susceptible de réaliser ce chiffre d'affaires ? Est-ce que tu vas travailler avec des particuliers, ce qu'on appelle de notre jargon le modèle B2C, business to consumer ?
où est-ce que tu vas travailler majoritairement avec des entreprises, des collectifs et des professionnels, qu'on appelle le B2B, le business to business. Cette seule décision, elle peut faire ou défaire ton business. Parce que tu peux avoir exactement le même métier, mais selon que tu vends ta prestation à des particuliers ou à des entreprises, ce n'est pas du tout les mêmes tarifs, ce n'est pas du tout les mêmes garanties, les mêmes sécurité, ni les mêmes rythmes de travail. Il vaut mieux, même si cette décision est difficile,
Kasia (10:52.979)
et même si à la marge tu fais, tu travailles avec les deux, prends la décision que ton business sera majoritairement B2C ou majoritairement B2B. Moi, c'est vraiment ce qui m'a permis de vivre de mon activité de photographe à l'époque. C'est d'arrêter de travailler avec des particuliers qui commandaient des petits shootings à 250 euros et de travailler avec des entreprises qui avaient des besoins d'image beaucoup plus importants et avec qui je signais des contrats de 5, 15, 20 000 euros. Et si tu demandes pourquoi je ne pas faire les deux ?
c'est que dans les faits c'est très difficile à vendre. C'est difficile à vendre parce que tu es tout le temps partagé entre presque deux marchés, deux images de marque, deux communications différentes. C'est comme si tu avais deux boîtes. Donc ne crois pas que en gardant les deux cibles, tu vas te rendre la vie plus facile. C'est plutôt l'inverse. En tant que business coach, si on travaille ensemble, je vais d'abord et avant tout te recommander d'envisager l'offre B2B. Il y a plein de façons de travailler avec des entreprises, y compris si tu n'as jamais mis les pieds dans une entreprise.
Ne crois pas que parce que tu n'as pas eu de CDI ou parce que tu as un parcours atypique, que tu ne peux pas vendre des prestations à une entreprise. Moi, je n'ai jamais eu de CDI et j'ai travaillé avec beaucoup d'entreprises, donc on peut se détendre là-dessus. C'est possible de travailler avec des particuliers, mais uniquement si tu as une offre premium. C'est-à-dire que tu ne vas pas vendre des prestations à quelques dizaines d'euros, mais plutôt des packages ou des offres à plusieurs centaines, voire à plusieurs milliers d'euros. C'est contre-intuitif, mais c'est plus facile de vendre une prestation à un prix élevé qu'à un petit prêt.
plusieurs raisons. La première, elle est mathématique. Parce que pour faire ton chiffre avec une prestation à 50 euros, il faut que tu fasses du volume. Il faut que tu fasses du volume de vente tous les mois, chaque mois, toute l'année. Ce qui présuppose, mine de rien, que tu as accès à une audience déjà préqualifiée ou se situe à cible, par exemple, si tu as déjà 250 000 followers sur Instagram, ça peut être considéré comme une audience viable. Ça veut dire aussi que tu as potentiellement un distributeur.
parce que tu ne vas pas faire 100 000 € par an en vendant des produits à 50 € toi-même sur les marchés. Donc ça peut être un galeriste, ça peut être un grossiste, ça peut être un revendeur. Et si tu n'as ni audience ni distributeur, ça veut dire que tu dois faire de la publicité pour te faire connaître. Et ça suppose évidemment un coût. Donc tu vois, la piste B2C, elle est un peu casse-gueule, alors que la piste B2B, elle est beaucoup plus éprouvée. Bon après, c'est possible de vivre des deux. Mais comme je t'ai dit, il faut avoir une offre plus premium. Donc si tu dois faire...
Kasia (13:18.035)
4000 euros de chiffre d'affaires par mois, la meilleure option c'est que ce soit un client à 4000 euros par mois. La deuxième meilleure option c'est deux clients à 2000 euros par mois. La troisième meilleure option c'est quatre clients à 1000 euros par mois, ainsi de suite. Pourquoi ? Parce que devoir signer moins de clients chaque mois, ça veut dire que tu dois rencontrer moins de gens aussi. On va être honnête, quand tu te lances, tu sais pas encore très bien vendre, tu ne sais pas vraiment parler de ton offre et tu n'as pas accès à une audience Megavass parce que tu ne sais pas encore qui sont tes clients.
Ce serait te tirer une balle dans le pied que de te lancer sur le marché avec une offre générique qui s'adresse à tout le monde, où tu vends ton temps, ton temps de service plutôt qu'un résultat, à quelques dizaines d'euros. Ça c'est vraiment la formule pour rester précaire très longtemps. Deuxième raison pour laquelle c'est plus facile de travailler avec des entreprises ou du moins des professionnels. Les professionnels et les entreprises ont déjà l'habitude d'investir dans leur société. Ils ont déjà la mentalité de se faire aider sur certains sujets, d'acheter à des fournisseurs,
ou de passer commande à des consultants. Donc à partir du moment où tu arrives avec une offre qui est intéressante pour eux, c'est plus facile de parler budget. L'inconvénient du B2B, c'est que les cycles de vente peuvent être longs parce qu'il y a plusieurs niveaux de validation, parce que c'est dépendant de budget et il que ça rentre quand même dans la stratégie globale de l'entreprise. Mais une fois qu'on est dans la boucle, une fois qu'on a signé, c'est des contrats travail assez longs, c'est des revenus qui sont souvent satisfaisants. Donc ça vaut vraiment le coup d'explorer cette voie.
Moi j'ai travaillé avec tous types de clients, j'ai vendu pas mal de choses différentes. J'ai vendu des stratégies digitales et des sites web à 20 000 euros. Après, je suis allée vendre des tramways et des métros à plusieurs centaines de millions d'euros. J'ai vendu des packs photo à 200-250 euros. Et sur ma boîte de production, je vendais des contrats de production à 50 000 euros. Et je peux dire que de toutes ces offres, la plus cool à vendre, c'était la plus premium. Mais rassure-toi, c'est possible de vendre aussi à des particuliers. J'ai des clients qui travaillent avec des particuliers et qui ont une offre premium. Donc c'est possible.
Et donc avec les réponses à ces deux questions qui sont quel est le CA que je dois générer et avec quel type de clientèle j'ai le plus de chances de le générer, que tu vas enfin pouvoir passer à l'étape de construire ton offre. Une offre, sache-le, c'est toujours une hypothèse que tu construis et puis que tu vas tester. Personne n'a le pouvoir de savoir quelle offre va se vendre à l'avance. Tu peux avoir de solides raisons sur lesquelles appuyer ta confiance, mais ça ne veut pas dire que ça va se vendre ou pas de la façon dont tu penses. Et à l'inverse,
Kasia (15:43.507)
tu peux ne pas croire qu'une offre va se vendre et la vendre comme des petits pains. C'est le cas de beaucoup de mes clients quand ils augmentent leur tarif sous l'effet de cette restructuration et qu'ils rajoutent littéralement un zéro à la fin de leur tarif. Ils se disent, je vais jamais réussir à vendre à ce prix-là. Et qu'est-ce qui se passe ? Ils vendent plus. Pourquoi ? Parce qu'ils ont changé de clientèle, ils ont changé de message, ils ont changé de regard sur la valeur qu'ils créent. Du coup, c'est beaucoup plus facile de vendre dans ces conditions-là.
Maintenant pour rentrer dans le détail de qu'est-ce que je vends, il est important de mettre en relation à la fois quelque chose que tu aimes faire, quelque chose dans lequel tu es compétente ou compétent si tu es un garçon qui écoute ce podcast, il t'est aussi destiné, et ce que le marché recherche. Et ce que tu vas vendre, ce n'est pas une prestation de temps. C'est-à-dire, je ne pas vendre le fait de passer une heure sur un texte ou une heure de massage ou une heure de coaching. Tu vas vendre un résultat à la clé. C'est ça que les gens viennent acheter quand ils achètent du premium.
Et si tu as suivi le podcast depuis le début, moi ma recommandation c'est toujours d'avoir une offre premium que tu travailles avec des entreprises ou avec des particuliers. Donc cette hypothèse tu vas la construire à partir de quatre données. La première, c'est ce que tu sais faire parmi toutes tes compétences et tu sais faire plein de choses. La deuxième, c'est qu'est que tu sais bien faire. C'est important que tu aimes ce que tu fais, mais que tu aussi bon là dedans. Bon tout de suite. Et s'il faut faire une formation ou acquérir un patch d'expérience pour valoriser ton profil, fais-le.
Troisième question, c'est ce que le marché recherche. Il faut que cette compétence corresponde à une création de valeurs tangibles chez ta cible. Et quatrième facteur qui sera tout aussi important, c'est l'accès que tu possèdes à cette cible. Tu peux très bien te dire sur ton business plan, moi je veux travailler avec des millionnaires qui vont me payer 10 000 euros par mois pour faire des massages de luxe ou être chef à domicile. Seul hic, c'est que je ne connais aucun millionnaire. Je ne connais personne qui connaît un millionnaire. Là, je vais te dire ces
Peut-être pas la meilleure hypothèse de départ. Ça veut pas dire que tu n'y arriveras pas. Attention, je dis pas ça. Il faut croire en ses rêves, il faut viser haut. Mais ton objectif final, ce n'est pas celui avec lequel tu vas commencer. Ce qui est important en fait, c'est de se lancer. Même si ton idée est à moitié bancale, lance-toi, teste-la et rectifie au fur et mesure. Il y a tellement d'offres imparfaites mais qui rapportent beaucoup d'argent. L'entreprenariat, ce n'est pas l'école. Tu n'as pas besoin de faire parfaitement pour vendre.
Kasia (18:08.435)
Bien sûr, il faut avoir un minimum de compétences, mais il énormément d'offres imparfaites qui rapportent beaucoup d'argent. Dans mes accompagnements, en deux séances max, on prend les décisions qui s'imposent et le reste du suivi, c'est que des challenges d'action, c'est que des tests, c'est que des rectifications. Tu peux avoir la meilleure offre sur le papier, mais si tu ne sais pas la vendre ou si tu n'as pas accès à ta cible, il faut revoir ta copie. Et quand je dis revoir ta copie, ça veut rarement dire tout reprendre à zéro et recommencer sur une autre piste. Dans 99 % des cas,
Le retour c'est il faut affiner. Parce que la cible que tu as choisi est trop large, ton œuf est trop générique et ton discours est trop vague. Donc il faut resserrer, resserrer, resserrer, resserrer. Si tu as envie de gagner du temps, de t'épargner les erreurs classiques de débutants et de mettre ton activité sur les rails pour que ça devienne un business rentable qui te fait vivre à l'année, je te recommande vivement de te faire accompagner. Et même si tu es déjà lancé, même si tu as déjà des clients, mais que tu constates que tu n'arrives pas à en revivre, c'est le bon moment.
pour te faire coacher et faire ce travail de réévaluation de ton affreux. Et si tu veux qu'on en parle, tu peux bouquer un rendez-vous conseil qui est gratuit. Donc profite-en, va sur mon site www.bienamonconte.com slash contact, réserte au rendez-vous et on en parle de vive voix. C'est tout pour moi cette semaine, à bientôt pour un Noël épisode.
Kasia (19:28.915)
Pour encore plus de coaching, business et bien-être, abonne-toi à ma newsletter sur www.bienamoncont.com slash podcast. C'est là que je partage des stratégies et des ressources exclusives pour t'aider à prospérer. Et si tu veux aller encore plus loin et mettre ces stratégies en application, découvre Glow Up, mon programme d'accompagnement individuel, où on travaillera ensemble pour poser ou consolider les bases d'un business aligné, épanouissant et surtout rentable. Toutes les infos sont sur mon site www.bienamoncont.com
Je te dis à très bientôt pour un nouvel épisode et d'ici là, prends bien soin de toi et de ton business.