Kasia (00:00.526)
Être artiste, c'est croire en soi avant que les autres ne croient en nous. C'est porter une intuition, même quand elle est encore floue, même quand personne ne l'a validée. Et souvent, c'est aussi croire en soi, même quand on n'a pas encore produit son chef-d'œuvre. C'est ça qui est fort. C'est de pouvoir encaisser des années, voire des décennies de refus, de frustrations, de comparaisons avec d'autres artistes qui réussissent mieux, plus vite. C'est avancer dans l'ombre. Continuer malgré les refus, malgré les ventes qui ne viennent pas, malgré les doutes, parce qu'on croit fermement à son potentiel.
mais aussi parce que c'est un choix de vie qui n'est pas conditionné par le succès. C'est le choix de dédier sa vie à l'art.
Vous écoutez Bien à mon compte, le podcast business et bien-être pour les indépendants qui veulent transformer leur activité en une source de revenus réguliers, d'impact et d'épanouissement. Je m'appelle Kasia, je suis à mon compte depuis 2009 et je suis bien placée pour savoir qu'être indépendant, c'est une aventure passionnante. Mais parfois, c'est aussi se sentir seul face à des défis complexes. des clients, jongler entre les projets pro et la vie perso, ou encore traverser des périodes de doute et de creux, surtout quand on est hyper sensible et cérébral comme moi.
Dans ce podcast, je partage des stratégies concrètes pour se faire connaître et signer plus de clients, des outils pour calmer les ruminations et les montagnes russes émotionnelles, ainsi que des interviews d'indépendants inspirants qui montrent les mille une façons de s'épanouir à son compte. Alors si tu veux plus de clients, plus de plaisir et plus de sécurité dans ton activité indépendante, écoute l'épisode d'aujourd'hui.
Kasia (01:29.166)
Bonjour, aujourd'hui, on s'attaque à un gros morceau. On va débunker un mythe qui a la peau d'yeur. C'est cette idée que les artistes ne savent pas se vendre. Alors si tu es artiste, que tu galères à vendre tes oeuvres, que tu as du mal à vivre de ton travail, cet épisode est pour toi. Mais je veux aussi te dire, même si tu n'es pas artiste, reste là. Parce que ce que vivent les artistes sur ce sujet de la vente de l'autopromotion, c'est probablement ce que toi tu ressens aussi. Tu te dis peut-être « mais moi je suis pas câblé pour vendre, j'ai pas la fibre commerciale, j'ai pas les bons réflexes
Bref, tu te sens à côté de la plaque dès qu'il s'agit de parler d'argent ou de valeur. Et à ce sujet, je vais te dire d'où je pars moi. J'ai longtemps entendu, et même cru moi-même cette phrase, que les artistes ne savent pas se vendre. La force de se dire, ça devient une croyance limitante. Une idée qui s'installe comprend pour une vérité au point qu'elle devient une prophétie autoréalisatrice. Tu finis par accepter ça comme un état de fête. Comme j'ai pu le dire un temps quand j'étais photographe, je disais « non, moi je suis créat, je suis pas cablé pour la vente ».
Ça me fait rire aujourd'hui, sachant que je suis maintenant business coach, que j'ai fait plusieurs centaines de milliers d'euros de ventes et qu'aujourd'hui j'accompagne d'autres indépendants à développer leur activité. Tout ça parce que j'avais moi aussi cette conviction que non, moi je savais pas vendre. Et j'ai envie que cet épisode soit comme une espèce de pierre fondatrice d'un nouvel ensemble de croyances positives et bénéfiques, comme le fait que les artistes sont en réalité parmi les meilleurs vendeurs qui soient. Pourquoi ? Déjà parce qu'ils sont super créatifs.
Ils savent se faire remarquer, ils savent proposer quelque chose de nouveau. Ils savent aussi faire ce que beaucoup n'osent même pas essayer, c'est-à-dire vendre une idée qui n'existe pas encore. Vendre une vision que personne d'autre ne voit, vendre une émotion, un univers, une atmosphère et se heurter au rejet, à l'incompréhension, au silence, voire à la critique. Pendant très longtemps, les artistes n'étaient pas des auteurs au sens moderne du terme. Ils étaient considérés comme des artisans, des techniciens d'humeaux si on veut.
Ils gagnaient leur vie en décorant des églises, en réalisant des portraits de famille, en produisant des œuvres utilitaires ou commémoratives pour les seigneurs de l'époque. Aujourd'hui, on a cette image un peu romantique de l'artiste libre maudit, qui crée dans son atelier en attendant que le monde le découvre et qui meurt dans la misère. Mais cette image, est très récente. Pendant des siècles, être artiste, c'était d'abord trouver un moyen de financer son art, de le faire exister dans un cadre économique et politique et culturel et social. Et pour faire ça, il fallait trouver un mécène, un roi, un duc, un pape.
Kasia (03:54.382)
une confrérie religieuse. Prenons l'exemple de Léonard de Vinci. On l'imagine souvent comme un génie solitaire, mais en réalité il a passé sa vie à chercher des protecteurs. Il écrit au duc de Milan, Ludovic Sforza vers 1482, pour en gros se faire embaucher. Il écrit une lettre détaillée de ses compétences militaires et techniques. Il ne parle pas de ses fresques. Il veut en fait un profil d'ingénieur avant tout pour être embauché. Et seulement à la fin de la lettre, il mentionne qu'il s'est aussi peiné. Ce n'est pas un oubli, c'est une stratégie. Il sait ce que cherche le pouvoir en place.
Il connaît son client entre guillemets. Et c'est grâce à ça qu'il se fait inviter à la cour et qu'il obtient les moyens de créer certaines de ses plus grandes oeuvres. Même chose avec Michel-Ange. Le plafond de la chapelle Sixtine, à la base, c'était une commande du pape Jules II en 1508, qui voulait une décoration sobre avec des figures géométriques et des motifs décoratifs. Mais Michel-Ange lui propose autre chose. Il connaît l'ambition du pape Jules II qui est un pape guerrier, souhaite laisser sa marque dans l'histoire de l'église. Et il élargit le projet, il le rend titanesque.
il lui propose une fresque immense racontant la genèse, rien que ça, et en tout plus de 300 figures différentes. Et donc parce qu'il a su vendre une vision plus grande que celle qui était attendue, qu'il obtient le financement, la liberté d'exécution, et aujourd'hui on se souvient peut-être surtout de Jules II comme le pape qui a embauché Michel-Ange pour la chapelle Sixtine, plutôt que ses faits militaires. Au fil du temps, les artistes se sont peu à peu affranchés du système du mécénat pour proposer leur propre lecture du monde. Avec l'émergence des salons au XVIIIe siècle,
des galeries au XIXe, puis du marché de l'art moderne au XXe siècle. Ce n'est plus seulement l'exécution technique qui est valorisée, mais aussi la vision personnelle de l'artiste. Ce que les collectionneurs achètent, ce n'est plus un simple objet décoratif, c'est un fragment de cette vision. Prenons Frédère Callot. Son art est profondément autobiographique, intime et politique. Elle ne cherche pas à plaire, mais à exprimer ce qu'elle vit dans sa chair, dans sa tête, dans son pays. Et ce qu'elle vant, ce n'est pas seulement une toile, c'est un monde et c'est presque l'un des premiers exemples de personnel branding. Tout chez elle,
de sa façon de s'habiller à son monosourcil et son rapport à son corps et à la douleur, en passant par sa vie amoureuse, tout chez elle incarne son œuvre. Et si on est aussi touché par son œuvre aujourd'hui, c'est aussi par la cohérence de cet univers. Si on regarde l'artiste japonaise Yaoi Kusama, vous savez c'est cet artiste qui a un univers visuel fait de points et de couleurs. Elle crée des immersives, infinies, dans lesquelles le visiteur disparaît dans des jeux de miroirs, de lumière et de points. Alors faut savoir qu'elle a été diagnostiquée jeune avec des troubles obsessionnels.
Kasia (06:18.062)
et elle transforme ses hallucinations en motifs et ses obsessions en installations. Et en fait, elle vend une expérience. Elle ne dit pas acheter une toile, elle dit « venez voir le monde tel que je le vois ». Et ça, c'est une forme de vente extrêmement puissante. Une autre force des artistes, c'est qu'ils savent se rendre visibles. Ce vente, c'est aussi ça, se montrer, prendre la parole, sortir de l'ombre. Je pense par exemple à l'artiste JR qui commence sa carrière en collant également des portraits géants sur les murs de banlieues. Il travaille sans autorisation, sans budget, mais avec une vision, celle de montrer les invisibles.
Il dit, l'art doit sortir des musées. Et il le fait. Et aujourd'hui, les réseaux sociaux sont devenus ces nouvelles portes de la visibilité. On peut montrer son travail, documenter son processus, raconter sa démarche en ligne. C'est ce que font des milliers d'illustrateurs, photographes, musiciens, auteurs. Ils existent dans le paysage visuel. Et ça suffit parfois à déclencher une rencontre, une vente, un contrat. Je pense à l'artiste graphique Jordan Sagey, qui s'est fait connaître à Paris en décidant à la crée ces fameuses lignes sinueuses sur les trottoirs, les murs, les vitrines.
Pendant des années, il a répété ce geste graphique dans la rue, sans autorisation lui non plus. C'est un super exemple pour moi d'artiste qui a construit sa visibilité par la répétition d'un geste singulier et qui a su transformer cette présence visuelle en opportunité concrète. Instagram a joué un rôle central dans sa reconnaissance, ce que les passants en photographie aient c'est tracé, les partageaient, l'identifiaient. Aujourd'hui, il collabore avec les plus grandes marques, tout en gardant un lien fort avec l'espace public. Ce ne sont plus seulement les galeristes ou les critiques qui décident de ce qui mérite d'être vu ou pas.
c'est aussi toi, en montrant ton travail régulièrement et en rassemblant ta communauté. J'y rappelle jusqu'à dire que le métier de galeriste va disparaître, je ne pense pas, mais Instagram, TikTok, YouTube, Pinterest, ces réseaux ont contribué à réduire le pouvoir des gatekeepers traditionnels. Et pour info, se rendre visible, ce n'est pas forcément faire le show, c'est simplement faire un acte de présence et d'engagement. Et aujourd'hui, c'est plus simple, plus accessible et plus direct que jamais.
Après, il certains artistes qui vont encore plus loin. Ils comprennent que le marché de l'art lui-même est une scène, donc ils utilisent ces règles comme un matériau. Ils les détournent, les amplifient et les exposent. Et ça aussi, c'est une manière de se vendre. En assumant que le commerce n'est pas l'ennemi, mais un terrain de jeu possible, et même un levier pour assembler une communauté autour de soi. Andy Warhol est le maître absolu de cette logique. Lui, il ne s'excuse absolument pas d'être commercial. C'est à lui qu'on doit cette phrase « Making money is art ».
Kasia (08:45.428)
faire de l'argent c'est de l'art. Dans la droite lignée de Marcel Duchamp, il redéfinit la frontière entre art et produit. Il peint des boîtes de soupe de grande consommation, des portraits de célébrités et même des billets de banque. Et il vend énormément, précisément parce qu'il rend visible cette tension. Un de ses successeurs intellectuels, Damien Hirst, en 2008 organise sa propre vente aux enchères, sans passer par Hawking Gallery. En trois jours, je crois, il vend 218 oeuvres pour 140 millions de dollars. En fait, il dit au marché « je n'ai pas besoin d'intermédiaire
et il raison. Il maîtrise la provocation, la rareté et la mise en scène. Il comprend qu'au vent, c'est aussi scénarisé. Banksy, qui est un artiste tout aussi connu, lui choisit l'inverse. Il se cache. Il crée de l'anonymat et du mystère. Et le marché adore ça. En 2018, lors d'une vente sur Saussbiz encore, l'une de ses œuvres s'auto détruit juste après avoir été vendue. C'est un très beau geste contre le système, mais qui du même coup, fait encore plus grimper sa cote. Donc il ne vend pas une œuvre, il vend aussi un événement, une prise de position.
Et ça, c'est du marketing pur. Ce marketing-là, quand il est cohérent avec ta vision et porté avec sincérité, peut rassembler autour de toi des fans, des soutiens, des gens qui se reconnaissent dans ton univers. La vente devient relationnelle. Elle crée du lien, de l'attachement, de la fidélité, et c'est là que tu construis quelque chose de durable. Donc si on récapitule pourquoi les artistes sont les meilleurs vendeurs qui n'aient jamais existé, parce que depuis des siècles, ils arrivent à trouver des solutions pour financer leur art,
ils vendent une vision beaucoup plus qu'ils vendent un objet, ils osent se rendre visibles et ils assument les codes commerciaux et marketing.
Être artiste, c'est croire en soi avant que les autres ne croient en nous. C'est porter une intuition, même quand elle est encore floue, même quand personne ne l'a validée. Et souvent, c'est aussi croire en soi, même quand on n'a pas encore produit son chef-d'œuvre. C'est ça qui est fort. C'est de pouvoir encaisser des années, voire des décennies de refus, de frustrations, de comparaisons avec d'autres artistes qui réussissent mieux, plus vite. C'est avancer dans l'ombre, continuer malgré les refus, malgré les ventes qui ne viennent pas, malgré les doutes, parce qu'on croit fermement à son potentiel.
Kasia (10:52.256)
mais aussi parce que c'est un choix de vie qui n'est pas conditionné par le succès. C'est le choix de dédier sa vie à l'art. L'un des meilleurs exemples de ça, c'est celui de Jean-Michel Basquiat quand il rencontre Andy Warhol. On est à la fin des années 1970 à New York. Jean-Michel Basquiat, il n'est pas encore connu, il est fauché et il vend des cartes postales dans la rue qu'il a lui-même peintes. Et il passe dans un restaurant et il aperçoit Andy Warhol qui est à table avec Henri Gueldzaler, qui est un géant du monde de l'art. Et là, il l'entre, il s'approche de la table.
et il leur propose ses cartes de salle à acheter. Autant que Gallesaler, le conservateur de musée, le prend un peu de haut, autant Warhol lui est intrigué. Ce qui fait, c'est qu'il achète une carte pour un dollar. Trois ans plus tard, les deux hommes se revoient à nouveau lors d'un déjeuner organisé par leur galeriste commun, Bruno Bischoffberger. C'est Warhol qui raconte dans son journal, c'est qu'il prend une photo, un polaroid de Basquiat pendant le déjeuner. Et ce que fait Basquiat, c'est qu'ensuite après le déjeuner, il retourne à son atelier et il peint en deux heures.
un double portrait de lui-même et de Warhol, s'appelle Dos Cabezas, et il apporte la toile encore fraîche à Warhol, qui est juste impressionné par la rapidité et le talent de basketball. Et ce moment-là marque le début d'une collaboration artistique très prolifique entre les deux artistes. Juste parce qu'il a osé y aller, il a eu du culot et c'est passé. Être artiste, c'est être une personne qui se donne sa propre légitimité. Pas parce qu'on a fait une formation, pas parce qu'on a reçu un diplôme, ou parce qu'on a été adoubés par une galerie, mais parce qu'on choisit
de se prendre au sérieux et de respecter son travail. Parce qu'on construit une vision et qu'on la porte avec constance, amour et audace. Et enfin, être artiste, c'est aussi mettre sa créativité au service de la vente. Pas pour se vendre au sens mercantile du terme, mais pour faire passer un message, pour créer un lien, pour donner envie, pour créer une expérience. Vendre son art, ce n'est pas trahir son art. C'est lui permettre d'exister, de circuler, de toucher le monde. La vente, pas juste une transaction.
C'est une rencontre.
Kasia (12:53.006)
Du coup, tout ça, qu'est-ce qu'on en fait ? Peut-être que tu t'es reconnu dans tout ce que je viens de dire. Peut-être que toi aussi, tu t'es déjà dit, je ne suis pas faite pour vendre, je suis trop sensible, je n'ai pas le mental pour ça. Et franchement, comme je t'ai dit, je comprends. Mais j'ai envie de te poser une question. Toi qui est artiste, justement, toi qui a une compétence, est-ce que tu crois que, par exemple, si tu es peintre, que peindre, c'est quelque chose de naturel et de spontané avec lequel tu es né ? Parfois, quand je regarde des vidéos Instagram d'artistes, ça a l'air tellement naturel. On pourrait croire qu'ils sont nés avec ça.
Si je à peintre, là, comme c'est facile pour toi, tu as tellement de talent, il me répondra oui et surtout ça fait des années que je pratique. Et je rate beaucoup et je recommence. Et c'est exactement pareil avec la vente. Vendre, c'est quelque chose qui s'apprend. Parfois dans la douleur, c'est vrai. Mais tant que tu vas te répéter, je ne suis pas faite pour ça, je ne suis pas câblée pour ça, tu ne te donneras jamais l'occasion d'apprendre vraiment.
Pourquoi on fait ça ? Pourquoi on se raconte des histoires ? Déjà, il a un sujet sur le manque de confiance en soi. Toutes ces dimensions où on n'assume pas pleinement de faire ce qu'on où on n'assume pas son potentiel, où on se compare énormément aux gens autour de nous, aux artistes qu'on admire, tout ça pour se dire au final, je n'ai pas ce qu'il faut, je n'y arriverai jamais. Tu peux avoir confiance en ton art ou en tes talents, mais il a aussi le sujet de la confiance en ta légitimité à le proposer, à le montrer, à en parler. Qui suis-je ?
pour montrer mes œuvres ou qui suis-je pour me dire que je peux vivre de mon art. Et puis il a une autre raison, qui est un peu plus basique on va dire. Parce que tout simplement, la flemme. Parce que c'est plus pratique, n'est-ce pas, quand on a un agent, une galerie, un associé qui se charge du vilain travail commercial. C'est rassurant de se dire finalement mon job c'est juste de créer et le reste quelqu'un d'autre s'en occupera. Mais non en fait, tu ne peux pas aller t'enfermer dans ta chambre à créative et espérer percer.
tu dois réconcilier ces deux aspects en toi, la créativité et l'esprit commercial. Je trouve que c'est beaucoup plus facile d'apprendre à se vendre que d'apprendre l'art, de devenir artiste au sens propre du terme. L'idée que les artistes ne savent pas se vendre ne doit plus te servir d'excuse pour ne pas plonger dans ce travail. Donc si tu as envie que ça change, déjà je t'invite à écouter l'épisode 1 de ce podcast, être à son compte quand on n'aime pas se vendre, même s'il ne traite pas directement des artistes, il va te parler quand même. Il y a aussi l'option
Kasia (15:11.256)
que tu te fasses aider pour changer ton rapport à la vente. Si vraiment c'est quelque chose qui est obtu pour toi, sache que tu n'es pas obligé de faire comme Basquiat et aller vendre des cartes postales à la sortie des restaurants. Pour tout type de personnalité, tout type d'artiste, il y a une stratégie créative et surtout organique qui va fonctionner. Je pense à une cliente que j'ai accompagnée il y a quelques temps. Ça fait 20 ans qu'elle pratique avec la gravité dans un univers d'artiste, mais cela fait vraiment un an qu'elle a pris la décision de devenir artiste à plein temps et de s'assumer.
Ce que j'ai adoré chez elle, c'est qu'elle y allait à fond. Je me souviens quand elle m'a contactée, elle m'a dit je me lance à mon compte et je me suis déjà s'aborder une fois. n'ai pas envie de le faire une deuxième fois parce que c'est trop important. Cette fois, j'ai envie que ça marche. J'ai envie d'y aller et je sais que j'ai besoin de me faire accompagner. Et du coup, je l'ai aidé sur plusieurs mois. Je l'ai aidé à développer sa proposition, à mieux parler de son art, à communiquer sur les réseaux sociaux. J'ai été ravie d'apprendre qu'elle a été prise pour un biennale qui aura lieu en fin d'année, qu'elle est représentée par deux galeries et tout ça en quelques mois.
D'ailleurs, elle me rapporte que ses copains artistes la regardent un petit peu comme une extraterrestre en mode mais... là là, mais comment tu fais pour te vendre comme ça ? Et bien, si elle était là, et je pense que je l'inviterai un jour dans ce podcast, elle te dirait que ce n'était pas naturel à la base. Mais elle a pris la décision que c'était sa vie, c'était sa carrière et qu'elle n'allait rien laisser se mettre entre son rêve et elle. Et toi aussi, tu as cette opportunité, quel que soit ton âge, quel que soit ton niveau d'expérience ou même de...
de conviction et de croyances limitantes, il n'est jamais trop tard pour questionner tout ça et pour faire autrement. Et si tu as envie de travailler là-dessus justement, sur tes croyances limitantes, sur ton auto-sabotage, mais aussi sur ta présence en ligne et ta posture commerciale, eh bien, je suis là. Va sur mon site, viendramoncontre.com, réserve un rendez-vous conseil et puis on discutera de tout ça de vivois. Et bien sûr, si ce podcast t'a plu, n'hésite pas à le partager, à laisser un commentaire, des étoiles, tout ça permet de le faire émerger.
Je te souhaite une bonne semaine. Prends bien soin de toi, de ta créativité et de ton business. À bientôt.
Kasia (17:20.024)
Pour encore plus de coaching, business et bien-être, abonne-toi à ma newsletter sur www.bienamoncont.com slash podcast. C'est là que je partage des stratégies et des ressources exclusives pour t'aider à prospérer. Et si tu veux aller encore plus loin et mettre ces stratégies en application, découvre Glow Up, mon programme d'accompagnement individuel, où on travaillera ensemble pour poser ou consolider les bases d'un business aligné, épanouissant et surtout rentable. Toutes les infos sont sur mon site www.bienamoncont.com
Je te dis à très bientôt pour un nouvel épisode et d'ici là, prends bien soin de toi et de ton business.